Qu’est-ce que la vacuité de l’esprit ?
Tu expérimentes la vacuité de l’esprit lorsque tes pensées sont dépolluées et que tu sais les diriger et les maîtriser.
Tu commences à t’approcher du vide de l’esprit lorsque tu n’es plus obstrué par des myriades de projets (qui sont, en fait, des projections de ton esprit dans l’avenir), ni par ta mémoire remplie des souvenirs (qui sont toutes des projections vers le passé).
Tu goûtes le silence spirituel, le vide, le rien, l’immensité infinie de ta conscience lorsque tu connais d’expérience ce qu’est :
- Le courage de la vulnérabilité.
- La nécessité de lâcher-prise.
- La confiance absolue en la bienveillance de l’univers.
- La joie d’être guidé et inspiré par ton ange gardien.
La vacuité de l’esprit est un écran blanc, sans projection vers l’avenir, sans poussière du passé.
La vacuité de l’esprit est un écran blanc
Vivre la vacuité de l’esprit, mon ami, c’est avoir un écran blanc devant soi.
C’est un écran blanc sur lequel il n’y a ni image, ni son, ni mot, ni même aucun signe de mouvement…simplement un écran blanc, tout blanc.
S’il t’arrive de te trouver face à l’écran blanc, ne fuis pas, ne te disperse pas, ne t’éparpille pas.
Si l’écran blanc se met devant ton regard, remercie et abandonne-toi à ce qui se passe.
L’écran blanc est une mise à niveau vibratoire.
L’intellect va tenter de te leurrer en te faisant miroiter pleins de choses pour te distraire. Laisse ton intellect là où il est, au repos. C’est toi qui dirige ton mental, ce n’est pas ton mental qui contrôle tes non-pensées et tes pensées, ne l’oublie pas !
Vivre l’écran blanc
Vivre l’écran blanc, c’est oser s’abandonner au processus de co-création.
Vivre l’écran blanc est un passage obligé pour laisser les choses venir, plutôt que de forcer, foncer et s’épuiser.
Vivre l’écran blanc, c’est ressentir le fond d’où toute forme peut se manifester.
Vivre l’écran blanc, c’est connaître ton réceptacle de pensées vivantes et synchroniques.
L’écran blanc est Silence, Confiance, Lâcher-prise.
7 Comments
Jacques
1 mai 2013L’écran blanc peut aussi être assimilé à l’écran « mental » que l’on crée lors de la sophrologie afin de se concentrer sur un suivi d’idées positives que l’on suggère à cette attention !
Le ressenti est dans l’instant présent et permet de lâcher-prise
véritablement!
Personnellement, je suis souvent une rivière qui coule, cascade à travers des rochers sur mon île déserte ;bien à moi !Parfois, je me trouve au cap Horn où je visionne des vagues gigantesques sui se brisent sur les rochers dans un bruit de « fin du monde » et je suis plus loi, les pieds dans le sable, écoutant les oiseaux de mer alliant leurs cris d’orfraie avec le mugissement profond des océans se rencontrant en cet endroit…
caroline
15 avril 2013Dans ce monde ou tout s accelere, ou tout est si « urgent « ,important, occupe…il est vital de se preserver en faisant des « pauses »…des vides comme tu l ecris et le decris si bien helene …
Sans en avoir peur , en le vivant tout simplement laisser les choses venir a soi , cesser le combat permanent , deposer les armes , faire de notre vulnerabilite une richesse qui nous permet de mieux accueillir ce que la vie peut nous offrir…etre a l ecoute …
Belle journee a vous toutes et tous
Diamant
14 avril 2013L’écran blanc, ce vide entièrement plein du Tout !
Qui regarde l’écran blanc ? Vous, ou bien la Source d’où nous sommes source….regarde l’écran blanc à travers notre regard….
Merci Hélène, pour tes mots de cristal chargés de la nouvelle conscience cristalline 🙂
Michelle G.
14 avril 2013Merci beaucoup car je ne savais pas quoi faire et penser , à la lecture, un réconfort a fait parti de mon coeur.
Merci
MARTINE E.
12 avril 2013La Vacuité,
Le vide n’est pas un rien inexistant, il est un Tout qui vibre de possibilités et de potentialités infinies.
martine
12 avril 2013…la VACUITE, Source d’où tout émerge… comme le son ne peut être entendu qu’à partir du silence…
Merci de ces paroles qui colorent magnifiquement cette page blanche, source (vacuité) du mouvement de la plume caressante et évolutive 😉
miich
12 avril 2013sur la question de la vacuité, on peut lire également « Le chênon de sûnyatâ ».
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