Quelques leçons du Mat, l’arcane majeur XXII du Tarot
1. La liberté
L’arcane XXII, le Mat, est un électron libre qui va là où le vent le mène…
Il sait que le but est dans la manière de cheminer tout au long de sa vie.
Le Mat ne marche pas, il danse sa vie.
Le Mat ne parle pas, il chante.
Quand il fait de la musique, il improvise.
Quand il écrit, c’est toujours de la poésie !
La liberté du Mat n’est ni de la rébellion, ni de l’anarchie et encore moins de l’égoïsme.
Le Mat est libre car il a intégré les leçons des 21 arcanes précédents.
Il est libre des règles, des lois, des conditionnements car il les a conscientisés et il les a fait siennes.
Leçon 1 du Mat : Changez chacune de vos pensées mortes (répétitives, limitantes, sombres, stigmatisantes) en des pensées vivantes (souples, nouvelles, fraîches, ouvertes et joyeuses).
2. L’émerveillement du débutant zen
On reconnaît le Mat, l’arcanes XXII, à son éternelle jeunesse d’esprit.
Il est joyeux car il a retrouvé sa nature d’humain conscient.
Il est spontané car il a épuré ses pensées.
Il ne laisse pas de traces lourdes derrière lui…il passe, il vous effleure de sa légèreté et il poursuit sa route.
Il est détaché des chaînes de la possessivité, de l’appropriation, de l’ego.
Leçon 2 du Mat : “ Vivre en étant sagement fou et follement sage…”, telle est la devise du Mat !
Cela peut devenir la votre, aussi.
3. La conscience de l’essentiel
L’arcane XXII vit sa vie comme un pèlerin : il voyage léger, il ne veut pas s’encombrer de choses inutiles.
Il connaît les vraies valeurs, les valeurs du coeur et de l’âme.
Il est simple, de cette Simplicité qui est un processus compliqué à vivre jusqu’au jour où elle est intégrée.
Il est joyeux, de cette Joie qui vient de la connaissance de sa propre humanité.
Il est léger, de cette légèreté qu’apporte une grande profondeur d’esprit.
Il a le sens de l’humour, de cet humour cosmique que seuls les grands sages pratiquent.
Leçon 3 du Mat : Tôt ou tard, la vie vous ramène à l’essence de l’essentiel.
Alors, il vaut mieux en faire un choix conscient plutôt que d’attendre que ce soit des événements extérieurs qui vous obligent à vous retrouver en votre essence !
4. La sagesse folle de l’esprit nomade
Le Mat sait qu’il est sur terre comme pour un voyage instructif.
Sa maison originelle est ailleurs : il est dans l’incarnation en sachant que son origine au-delà de l’incarnation.
Il avance en gardant son regard rivé sur l’éternel et l’infini car là est sa Maison.
Leçon 4 du Mat : expérimentez, essayez, tombez, relevez-vous, bougez, avancez de quelques pas, reculez, sortez de votre zone de confort, avancez à nouveau, échouez, tremblez, pleurez, gagnez, faites des sauts quantiques, fermez de petites portes pour en ouvrir de plus grandes, réussissez…mettez-vous en mouvement !
Vivez !
5 Comments
Marylene
18 juin 2017La Légèreté est le souffle de l’intelligence .Yasmina Réza.
clarine Faure
18 septembre 2014Ma maison ? Elle est immense comme Le Cosmos.
C’est un chalet sous la neige, un moulin à vent en pleine mer.
Ce texte est TOP et me plait.
En plus il tombe pile pour moi,
Comme une ouverture de mail à la seconde près !
Merci.
Bonne journée !
🙂
Clarine
martine
17 septembre 2014Une image qui, pour moi, symbolise Le Mat réalisé : La Maison – Musée Gaudi
Helene Scherrer
17 septembre 2014Bonjour Martine,
C’est un pur bonheur de te lire, MERCI !
martine
17 septembre 2014Le Mat ne sait pas où il va, mais… il y va en toute confiance !!!
Le Mat et les éléments…
Le Feu du Mat
Energie divine originelle, illimitée, incréé, infinie, éternelle, informelle, absolue, incompréhensible pour l’entendement Humain…
L’Air du Mat
Curiosité d’esprit, originalité, créativité audacieuse, indépendance, disponibilité totale…
L’Eau du Mat
Sens du bonheur, amour comblé, Amour total, inconditionnel…
La Terre du Mat
Ascension progressive, capacité de repartir à zéro, libération des contraintes, voyage de recherche, inventeur, découvreur…
😉 « Bien que la sagesse terrestre de l’homme soit céleste folie pour Dieu, réciproquement la sagesse divine de Dieu est terrestre folie pour l’homme. » Herman Melville
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